En ces temps de confinement obligatoire, et malgré les cours sur Mediaserver, l’AED vous propose de revenir sur le “procès climatique” de début 2020.

Rappel des faits:

Le 12 novembre 2018, 12 activistes pro-climat ont pénétré dans les locaux de Crédit Suisse à Lausanne et, déguisés en joueurs, ont commencé à jouer au tennis dans le hall d’entrée. Objectif: attirer l’attention de Roger Federer, ambassadeur bien connu de l’établissement bancaire, sur les investissements de la banque dans les énergies fossiles.

Après avoir été condamnés à 60 jours-amendes à 30 francs et à une peine pécuniaire allant de 400 à 600 francs, ils font opposition. Procès, puis verdict le 13 janvier 2020 avec l’acquittement des activistes, pour lesquels le juge retiendra l’état de nécessité justificative.

Ce jugement est loin de faire l’unanimité, moins pour la cause défendue, le climat, que pour la justification retenue. C’est en tout cas l’avis du Professeur Sträuli, dont nous avons pour la majorité d’entre nous suivi les cours de droit pénal général en première année. 

Mais voyez plutôt: https://www.tdg.ch/lematindimanche/acquittement-activistes-climat-secoue-juristes/story/26652399